JULIEN CHAPSAL
artiste photographe
PORTFOLIO
1999 > 2024
www.julienchapsal.com
«!Ce que je n’arrive pas à dire, on peut ne pas y arriver de bien des manières.!»
Samuel Beckett, Trois Dialogues
Julien Chapsal DÉMARCHE ARTISTIQUE 11.2024
C’est en parallèle d’études de lettres modernes, puis d’anthropologie,
que j’ai commencé, autodidacte, à photographier. Tourné d’emblée vers
l’exposition, j’ai continué sans en faire un métier, à côté d’activités variées.
Nourrie d’autres arts et de sciences humaines, ma démarche s’inscrit
dans le champ dit documentaire, à mi-chemin du politique et du poétique.
D’un essai à l’autre, je cherche moins à affirmer un style qu’à explorer des
formes, adéquates autant que possible à des situations ou à des réflexions.
Essayer si le verbe pouvait être au pluriel est à mes yeux la plus juste,
autant dire l’unique position possible.
L’hé r itage du passé, l’épreuve de l’exclusion, la construction de l’identité :
ces problématiques ont structuré nombre de mes travaux… jusqu’à
bouleverser ma propre trajectoire, plus tard, avec une troublante connexité.
M’intéresse également ce qui définit un territoire, donc autant ses limites,
et les manières dont il est aménagé, occupé, traversé…
Au-delà de tout contexte, c’est chaque fois questionner l’existence, face à
l’histoire comme au dérisoire, et malgré la résistance du réel. Ici, non pas
celle affirmée, comme un postulat (cela va de soi), mais celle éprouvée,
comme dans un combat (rien ne va de soi).
Si une tension manifeste entre présence et absence habite mes images,
du reste au fondement même de l’acte photographique, c’est peut-être,
plus que la notion de disparition, celle d’étrangeté qui permet de tout
éclairer. Quand ce terme réfère à la sensation, jeté dans le monde, d’être
étranger chez soi, voire étranger en soi, que ce soit.
La seule quête qui vaille, dans ce sens il y aurait quelques écrivains et
cinéastes de l’exil à mentionner n’est-elle pas celle d’un autre lieu,
d’un autre état, d’un autre être possible… vite, avant qu’il ne soit trop tard ?
Mes photographies sont issues de prises de vues en argentique, sauf exception, jusqu’au choix du numérique à partir de 2023. Aucune encore ne résulte de ladite intelligence artificielle.
PANGANDARAN
(1999)
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PRESQUE RIEN
MAIS ASSEZ
(2001)
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HARKIS À VIE!?
(2003-2005)
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EXTÉRIEUR PASSÉ
(2006)
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ENTRE-DEUX
(2004-2008)
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L’ÉCLIPSE
(2006-2008)
EN FRANCE
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ZONES
(2007-2010)
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L’ÉTÉ
(2010-2012)
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LIEUX
(2010-2012)
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LE MIRAIL
(2013)
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CALAIS
(2013)
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LE PLATEAU
(2014)
MISCELLANÉES
(2023)
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AVANT LA FIN
(2023)
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LE FEU SOUS TERRE
(2023)
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LES PETITS RIENS
(2024-…)
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TANGER
(2024-…)
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COMME ALLER LOIN
(1999-2024)
PANGANDARAN
(1999)
Si j’ai débuté à Paris, c’est un voyage de plusieurs mois en Indonésie, qui m’a permis de produire un premier corpus. Il évoque les gestes quotidiens
de pêcheurs habitant le village de Pangandaran. À cet endroit, à cette époque, les filets sont jetés au large, puis tirés depuis la plage. Ce qui s’y trouve
sert avant tout à survivre, parfois à commercer localement. Invité par une famille à vivre chez elle, j’ai pu, dans la durée, partager, davantage qu’observer,
un mode de vie tributaire de la mer.
Exposition à l’Université de la Sorbonne Nouvelle, Paris, 1999.
Ensemble de 11 photographies 30x45cm. © Julien Chapsal
PRESQUE RIEN MAIS ASSEZ
(2001)
Dans le cadre de mes études d’anthropologie visuelle, j’ai travaillé pendant cinq semaines auprès de jeunes vivant dans la rue, à Jogjakarta, en Indonésie.
Persuadé que la réalité est plurielle, et qu’ils sont les premiers à même de montrer ce qu’est la rue, je leur ai proposé de construire ensemble un témoignage
croisé, placé sous le signe de l’échange et de la diversité. Mes portraits de ceux qui ont participé, en référence à l’imagerie policière, dénoncent la manière
dont ils sont perçus et traités!: comme des délinquants hors-la-loi. Une séquence d’images en couleur, prises par eux et sans moi au moyen d’appareils
jetables, puis ordonnées et légendées ensemble, narre de l’intérieur une journée-type, au carrefour ils vivent. Mon reportage en noir et blanc éclaire
d’autres aspects du quotidien. Des dessins commentés, enfin, permettent de cerner autrement leur relation à leur environnement. En multipliant les points
de vue et les supports, il s’agissait de questionner la démarche documentaire autant que la complexité d’un phénomène méconnu.
Exposition à la Maison de l’Unesco, Paris, et publication d’un livret, conçu avec Aman Iman Créations, aux éditions de l’Unesco, 2004.
Ensemble de 34 photographies et 6 dessins commentés, du 18x24cm au 50x50cm. © Julien Chapsal
HARKIS À VIE!?
(2003-2005)
L’histoire des Harkis, cinquante ans après le début de la guerre d’Algérie, émergeait à peine à notre conscience. À l’occasion de cet anniversaire,
j’ai tâché d’aborder, d’une génération à l’autre, d’un individu à l’autre, la construction identitaire au sein de cette «!communauté de destin!».
Partout en France, j’ai demandé à des femmes et des hommes d’âges variés de poser face à l’appareil, en simples témoins de leur appartenance.
Des extraits d’entretiens accompagnent ces visages, sans y être individuellement associés. Parfois redondants, parfois contradictoires, les propos
évoquent des parcours, et questionnent une histoire à l’époque encore peu médiatisée. En contrepoint viennent des photographies de ce qui reste
des camps, la plupart des Harkis et leurs familles ont transité, parfois même vécu des années, à leur arrivée en France.
Installation visuelle et sonore au Camp Joffre, Rivesaltes, produite avec le Conseil général des Pyrénées-Orientales, pour les Journées du Patrimoine, 2005, reprise en intérieur à l’Espace Insight,
au programme de Strasbourg Méditerranée, Strasbourg, 2005, et à l’Atelier des Forges, au programme des Rencontres d’Arles, 2006. Publication du livre Harkis à vie ? chez Filigranes, en 2006.
Ensemble de 20 photographies 30x45cm, un fichier son de témoignages (15’), et un fichier vidéo de l’installation d’origine (3’). © Julien Chapsal
L’ÉCLIPSE
(2006-2010)
Comment continuer!? Comment se cogner au réel et s’en arracher!? Comment voir autrement!? En errant la nuit, près de chez moi, puis dans d’autres
pays j’ai voyagé, tout m’est apparu sous d’autres lumières. Cette fois, le geste a primé, parfois même sans viser, comme le prolongement de sensations,
dans l’imprévu, voire l’inconnu. Mais aussi la couleur et la matière de l’image, aussi brutes qu’auront été fortes les expériences vécues. «!L’éclipse!»
marque une tentative quasi-expressionniste de renoncer au sujet, au profit du sujet.
Exposition au Manège Rochambeau, Promenades Photographiques, Vendôme, 2015.
Ensemble de 21 photographies 30x45cm. © Julien Chapsal
ZONES
(2007-2010)
Produit dans le cadre du projet collectif «!France14!», «!Zones!» est le premier des six volets qui constituent aujourd’hui mon travail «!En France!» (2007-2014).
À l’origine, j’avais choisi de ne pas traiter de sujet. Errer, me perdre en France. D’un déplacement l’autre, quelques jours à chaque fois, je suis retourné
vite aux mêmes sites : les zones pavillonnaires et commerciales, en périphérie des villes. Y travailler s’est imposé, en réaction à ce que j’ai partout
constaté : l’étalement urbain, celui d’une société individualiste, consumériste et sécuritaire. Des espaces de vie standardisés, tout se ressemble, rien
ne permet de s’identifier, sinon aux enseignes, signaux, et obstacles mis en place, à profusion, jusqu’au malaise. J’ai souhaité en représenter la quintessence,
en évitant, dès la prise de vue, tout repère, et en faisant sourdre, sous chaque image, l’étrangeté.
Exposition d’un extrait au sein de «!France14!», Abbaye de Montmajour (Rencontres d’Arles), 2010, Bibliothèque nationale de France, Paris (Mois de la Photo), 2010, Commanderie Saint-Jean,
Corbeil Essonnes (L’Oeil Urbain), 2011. Publication d’un extrait dans le livre France14, TransPhotographicPress, 2010.
Ensemble de 18 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
L’ÉTÉ
(2010-2012)
L’été, tant attendu... Enfin, l’été… Mes propres souvenirs en tête, j’ai sillonné la France pour y photographier les gens en vacances : représenter des scènes
typiques, avec une attention particulière aux postures, aux gestes, aux attitudes. Pas tant dans le souci de documenter mon époque. Plutôt celui de
produire des images picturales, presque atemporelles, chacun pourrait se retrouver. Des tableaux d’été. Je ne revendique ici aucune référence, ni
influence spécifique, mais un choix technique : travailler presque... à l’ancienne : au moyen format, sur une pellicule, saisir un instant chaque élément
prend place dans le cadre, jusque dans tous les détails. À une époque ce type d’images est plus souvent le résultat de mises en scène ou de montages
numériques, ce défi de la prise de vue et la jouissance qui l’accompagne font partie intégrante de ma démarche.
Soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre national des arts plastiques, 2012.
Exposition à la galerie Folia, Paris, 2018.
Ensemble de 18 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
LIEUX
(2010-2012)
Dans la nécessité, sans doute, de me situer, je suis allé photographier des lieux se sont produits des événements marquants de l’histoire nationale,
notamment ceux des deux guerres mondiales. Sans représenter ni ruines ni monuments. Montrer les lieux, presque bruts, en sorte qu’on ne saurait pas
dire ils sont situés, ni ce qui s’y est passé. Ou tout juste le deviner. À distance d’une France trop patrimoniale, au-delà des événements convoqués,
poser la question, presque ontologique : au fond, qu’est-ce qu’un lieu!?
Inédit.
Ensemble de 5 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
LE MIRAIL
(2013)
Invité à travailler dans le quartier réputé sensible du Mirail, à Toulouse, j’ai choisi de m’intéresser au bâti, très spécifique, mais représentatif aussi d’autres
grands ensembles, et aux jeunes, dont, ici comme ailleurs, il est question comme d’une entité collective, stéréotypée, quand pourtant ce sont autant
d’individus. J’ai donc arpenté le terrain, d’une barre à l’autre, jusque dans ses recoins. Il s’est avé tout en paradoxes : à la fois hostile et accueillant,
fonctionnel et absurde. J’en ai fixé quelques aspects. Puis j’ai demandé aux volontaires de m’emmener dans un lieu qui comptait pour eux, ils aimaient se
retrouver. Je les ai fait poser sans me regarder, plongés plutôt dans leur intimité. Dans un environnement très marqué, très présent, ces jeunes se tiennent,
presque absents, en attente en devenir.
Résidence d’artiste à l’invitation de la Galerie du Château d’Eau, suivie d’une exposition dans les murs, accompagnée d’une publication, Toulouse, 2013.
Ensemble de 11 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
CALAIS
(2013)
Dans le cadre de «!France(s), territoire liquide!», un état des lieux du territoire français proposé par une cinquantaine de photographes, trente ans après
la fameuse mission de la Datar, il était nécessaire à mes yeux d’évoquer l’immigration clandestine. J’ai choisi de photographier Calais, micro-territoire
à la fois local et global, entre le territoire d’origine et le territoire de destination de nombreux migrants. Beaucoup (trop ?) d’images à ce sujet avaient
déjà circulé. Il s’agissait de questionner, hors actualité, l’espace plutôt que l’humain. Suggérer les signes et les traces de l’appropriation du territoire.
Dans une évocation distante et discrète, révéler ce en quoi il est si particulier : clôturé, contrôlé, surveillé, et pourtant sans cesse traversé, occupé, habité.
Photographier les lieux vides de toute présence, mais de sorte que transpire, si j’ose dire, cette présence.
Exposition au sein de «!France(s), territoire liquide!» au Tri Postal, Lille, 2014, et de «!Paysages Fraais. Une aventure photographique!» à la Bibliothèque nationale de France, Paris, 2017.
Publications dans les catalogues éponymes des expositions.
Ensemble de 5 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
LE PLATEAU
(2014)
L’Aubrac!: un vaste plateau de moyenne altitude, constitué de prairies et d’estives, et parsemé de blocs insolites. Une contrée rurale, plus reculée et plus rude
que d’autres, mais représentative, pour autant, de la vie loin des villes. J’y ai rencontré des agriculteurs et des éleveurs, à qui j'ai demandé de choisir un
endroit les photographier. Pour évoquer, non pas leur activité, mais leur relation à ce territoire, que non seulement ils occupent, mais surtout ils aménagent
et façonnent, depuis des générations. Je les ai représentés, en cherchant à concilier, à la prise de vue, deux traditions!: le portrait et le paysage. Dans le souci
d’images, comme les précédentes, très contemplatives. Mais cette fois, peut-être, un pas au-delà du documentaire.!
Aide à la production de la Fondation des Artistes (ex- Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques), 2014.
Exposition à l’Office de Tourisme, Nasbinals, 2015, avec le concours de La Vallée du Doulou, et le soutien de la Région Languedoc-Roussillon et du Département de Lozère.
Ensemble de 11 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
MISCELLANÉES
(2023)
Lorsqu’une catastrophe intime dépasse l’entendement, qu’est-il encore possible d’exprimer, et comment!? À distance, j’ai choisi d’explorer cette question,
parmi d’autres, dans l’écriture de fragments. Ici, aucune image. Des bribes de mots, débridées. Le sens en est comme extirpé, aussi sérieux que facétieux,
dans le besoin de jouer avec eux. Loin du point de départ, en résulte une recherche poétique, sans illusion mais riche d’allusions, abordant des sujets variés,
en écho parfois à mes autres travaux.
Inédit.
Ces petites phrases, secrètement gardées, rêvent d’être publiées… © Julien Chapsal
AVANT LA FIN
(2023)
C’est le passage par une autre façon de dire : écrire, sans faire d’images !Miscellanées!», 2023), qui m’a permis de m’affirmer à nouveau photographe,
après y avoir à peu près renoncé. En cette période mouvementée (mais laquelle ne l’est pas ?), j’ai pris acte, comme d’autres, des bouleversements
climatiques, des risques épidémiques, et des guerres répétées, bref, encore et toujours, au fond, de notre fragilité, et souhaité contribuer, d’une manière
presque ironique, au surplus écologique, en évoquant l’improbable survie de l’espèce. Mais au moyen d’images isolées, agencées pour être réinterprétées.
Inédit.
Ensemble de 7 photographies 60x75cm. © Julien Chapsal
LE FEU SOUS TERRE
(2023)
Presque un addendum allégorique au précédent travail, et pour ainsi dire à tous les précédents, tel un codicille, la série «!Le Feu sous terre!» est le simple
constat de fumerolles, s’échappant, plusieurs années après une éruption, d’une épaisse couche de lave en surface pourtant refroidie. Ce phénomène
géologique, observé sur une île lointaine, impose une autre mesure du temps, et force l’humilité, tel une ultime évocation du vertige!: ces volutes
continueront peut-être à s’échapper quand je ne serai quand nous ne serons plus ici pour les enregistrer.
Inédit.
Ensemble de 7 photographies 18X24cm. © Julien Chapsal
LES PETITS RIENS
(2024-…)
J’ai fait la découverte de la poésie haïkaï et ce qu’elle véhicule, très tard, et pourtant : est-ce un hasard ? Après, justement, m’être risqué à écrire, après,
discrètement, m’être amusé du pire, c’est tout près de chez moi, dans mon quartier, que j’ai réappris à m’étonner. En m’attachant à des détails, insolites
ou dérisoires, j’ai tâc de débusquer la beauté dans la matérialité. D’offrir un peu d’éternité à la banalité. Dans cette autre recherche, fixer des petits riens
permet peut-être de s’éveiller à l’élevé (kôgokizoku)… au risque, bien au contraire, qu’a pointé Nabokov (assez peu japonais, j’en conviens), de briser le
«!mince vernis de réalité!immédiate (qui) recouvre la matière!», et de «!tomber debout parmi les poissons ébahis!». Je m’en fous, je suis déjà tombé.
Inédit.
Travail en cours et format à définir. © Julien Chapsal
TANGER
(2024-…)
Trait d’union entre l’Afrique et l’Europe, façonnée sous de multiples influences, la ville portuaire de Tanger est à part au Maroc. À distance des mythes
passéistes qu’elle charrie toujours, elle connaît depuis une quinzaine d’années un remarquable essor, impulsé par un programme étatique de revalorisation.
Hors actualité, j’ai choisi d’explorer ce cas d’urbanisation et de globalisation accélérées, en m’attachant à des motifs, au propre comme au figuré.
Dans une démarche plus allusive que descriptive, ouverte à la fiction, j’ai produit plusieurs ensembles d’images, autonomes et complémentaires, qui
questionnent autant la possibilité de représenter une ville, aujourd’hui.
Soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre national des arts plastiques, 2024. Inédit.
Travail en cours et formats divers à définir. © Julien Chapsal
COMME ALLER LOIN
(1999-2024)
Vingt-cinq ans après mes débuts, j’ai pris le temps de reconsidérer l’entièreté de mon parcours, improvisé, accidenté, inachevé. Dans le projet de tout
rassembler, s’est imposée une lecture transversale de l’ensemble : en choisissant des images-clés et d’autres jamais éditées, en les «!passant!» toutes en
noir et blanc, en les juxtaposant, comme sur une crète, entre une photographie concernée et une autre démobilisée, j’ai re-traversé l’espace et le temps.
Des images sans lien se répondent, discrètement chargées. Elles deviennent ambigües, parce que contigües. Un essai de recyclage et de montage, pour
à la fois ré-explorer quelques pistes suivies, et questionner l’équivocité de la photographie.
Inédit.
Ensemble d’environ 30 photographies. Choix en cours et format à définir. © Julien Chapsal
VUES D’INSTALLATION (SÉLECTION)
Maison de l’Unesco, Paris, 2004 Camp Joffre, Rivesaltes, 2005 Abbaye de Montmajour, Arles, 2010
Office de Tourisme, Nasbinals, 2015 Manège Rochambeau, Vendôme, 2015 Château d’Eau, Toulouse, 2013
Bibliothèque nationale de France , Paris, 2017 Camp Joffre, Rivesaltes, 2006 Galerie Folia, Paris, 2018
PUBLICATIONS (SÉLECTION)
Publications individuelles
Presque rien mais assez Harkis à vie!? Le Mirail
Publications collectives
France 14 France(s) territoire liquide Paysages Français
ARTICLES CRITIQUES (SÉLECTION)
Parutions dans la presse à propos d’expositions ( La Croix, Le Monde2, La Provence, Le Monde, La Dépêche du Midi, Transfuge, Télérama )
Julien Chapsal CV ARTISTIQUE 11.2024
Parcours
Je suis en 1977 à Paris, je vis.
Après une Maîtrise (M1) de lettres modernes (Sorbonne Nouvelle), puis un DEA (M2) d’anthropologie visuelle
(École des Hautes Études en Sciences Sociales), autodidacte dans ma pratique, c’est via des stages (Agence VU’,
Galeries Fnac…) que je suis entré dans le milieu de la photographie, pour y travailler à des fonctions variées
(Tendance Floue, Magnum Photos, The Eyes…), et développer mes recherches personnelles, en parallèle ou
en alternance, dans la perspective de l’exposition.
Nourrie d’autres arts et de sciences humaines, ma démarche s’inscrit dans le champ dit documentaire. D’un essai
à l’autre, je cherche moins à affirmer un style qu’à expérimenter des formes, adéquates autant que possible à des
situations ou à des réflexions.
Bourses, aides et prix
Bourse de l’aventure de la Ville de Paris, 2001 !Presque rien mais assez!»)
Aide du Fonds d’action et soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations, 2005 !Harkis à vie ?!»)
Soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre national des arts plastiques, 2012 ( L’Eté »)
Aide à la production de la Fondation des Artistes (ex-Fnagp), 2014 Le Plateau »)
Soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre national des arts plastiques, 2024 Tanger »)
[Finaliste : Bourse du Talent 2003, Résidence Hors-les-murs, Institut Français 2014, Carte Blanche PMU 2015,
Résidence Photo de la Fondation des Treilles 2014, 2020…]
Publications individuelles
Presque rien mais assez, Éditions de l’Unesco, Paris, 2004
Harkis à vie ?, Filigranes Éditions, Paris, 2006
Le Mirail, Le Château d’Eau, Toulouse, 2013
Publications collectives
« Harkis à vie ? » in Aman Iman #1. Filigranes Editions, Paris, 2004
« Harkis à vie ? » in Rencontres d’Arles 2006, Actes Sud, Arles, 2006
« (Où) suis-je ? » in France14, Trans Photographic Press, Paris, 2010
« (Où) suis-je ? » in « France14!», Rencontres d’Arles 2010, Actes Sud, Arles, 2010
« L’été!» in Caravane(s), L’Erre de rien Éditions, 2013
«!Calais!» in France(s), territoire liquide, Le Seuil, 2014
«!L’éclipse!» in La nuit, je rêve, Promenades photographiques, Vendôme, 2015
«!Calais!» in Paysages français, Bibliothèque nationale de France, Paris, 2017
Expositions individuelles
«!Pangandaran!», Université Sorbonne Nouvelle, Paris, 1999
« Presque rien mais assez », Maison de l’Unesco, Paris, 2004
« Harkis à vie ? »
. Camp Joffre, Journées du Patrimoine, Rivesaltes, 2005
. Espace Insight, Festival Strasbourg Méditerranée, Strasbourg, 2005
. Atelier des Forges, Rencontres d’Arles, 2006 [sélection du commissaire invité Raymond Depardon]
« Extérieur Passé », Camp Joffre, Journées du Patrimoine, Rivesaltes, 2006
« Le Mirail », Le Château d’Eau, Toulouse, 2013
«!Le plateau », Office de Tourisme, Nasbinals, 2015
«!L’éclipse », Promenades photographiques, Manège de Rochambeau, Vendôme, 2015
«!L’été!», Galerie Folia, Paris, 2018
Expositions collectives
« (Où) suis-je ? » in « France14 »
. Abbaye de Montmajour, Rencontres d’Arles, 2010
. Bibliothèque nationale de France, Mois de la Photographie, Paris, 2010
. Commanderie Saint-Jean, Corbeil-Essonnes, 2011
« L’été!» in «!Caravane(s)!», L’Atelier du Midi, Arles, 2013
«!Calais!» in «!France(s), territoire liquide!», Tri Postal, Lille, 2014
« L’été », in « Cnap! », Ministère de la Culture et de la Communication, 2016
«!Calais!» in «!Paysages français », Bibliothèque nationale de France, Paris, 2017
Résidence
Le Château d’Eau, pour «!Le Mirail!», Toulouse, 2013
Collections
« (Où) suis-je ? » et «!Calais!» in Bibliothèque nationale de France, Paris
« Le Mirail » in Le Château d’Eau, Tou louse
« (Où) suis-je ? » in HSBC France, Paris
[Le travail «!(Où) suis-je!?!» a depuis été réintitulé «!Zones!», au sein de l’ensemble «!En France!»]
«!Ne resteront en réalité, au-delà des images, que d’authentiques problématiques
de vision, (…) le difficile apprentissage de seuils inédits de la perception du monde.!»
Bernard Lamarche-Vadel, Lignes de mire
CONTACT
+ 33 6 71 46 65 20
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© Julien Chapsal, 2024, pour l’ensemble des photographies et des textes, hors citations, de ce dossier (tous droits réservés).